En France, on célèbre l’UE tout au long du “Joli Mois de l’Europe”.
Localement, le Centre Europe Direct Clermont Puy-de-Dôme coordonne les festivités. Europe Direct est un label de la Commission européenne, porté par la Ville de Clermont-Ferrand, en partenariat avec le Département du Puy-de-Dôme.
Le 9 mai 2025 marque les 75 ans de la « Déclaration Schuman », prononcée le 9 mai 1950, considérée comme l’acte de naissance de l’UE. C’est dans ce discours historique que le Ministre français des Affaires Étrangères Robert Schuman, propose une nouvelle forme de coopération politique pour l’Europe, qui rendrait impensable toute guerre entre les nations du continent.
La Journée de l’Europe 2025 s’inscrit dans le programme du 80ème anniversaire de la Libération de Clermont-Ferrand, et en sera même la clôture.
C’est pourquoi il est essentiel de rappeler le lien entre la fin de la 2nde Guerre Mondiale et la paix durable grâce à l’action Union européenne, qui a reçu le prix Nobel de la paix 2012.
Programme :
14h : Discours d’ouverture
14h15 : Hymne européen chanté par des écoliers.ères. Lecture de texte sur l’Europe par des collégien.ne.s et lycéen.ne.s
15h : On déploie le drapeau européen géant !
15h-18h : Village européen : Café Europe, jeux, photobooth, customisation d’objets recyclés, musique, carte géante de l’UE, quiz, valise européenne, fresque, dégustations, théâtre d’improvisation…
16h : Plateau radio sur l’avenir de l’Europe
18h30 : Concert
En cas de pluie, rendez-vous à l’Hôtel de Ville pour l’hymne européen !
Hanna Zinchuk de Krementchouk expose aux Arts en Balade
du 23 au 25 mai au Corum Saint-Jean
L’Institut d’Auvergne-Rhône-Alpes du Développement des Territoires (IADT), la Maison des Sciences de l’Homme (MSH), et la mairie du Mont-Dore sont les 3 partenaires français du projet.
Les zones de montagne du Sud-Ouest de l’Europe connaissent une situation critique de dépeuplement et de vieillissement, ce qui rend indispensable la revitalisation de leur structure sociale et productive.
Le projet Cultur-Monts, grâce au financement du programme Interreg SUDOE 2021-2027, répond à ce défi par la valorisation du patrimoine associé aux paysages culturels de montagne.
L’objectif est d’offrir de nouvelles opportunités de développement aux communautés de montagne, en améliorant leur qualité de vie et leur cohésion territoriale, en renforçant l’estime de soi de la population locale et en augmentant la capacité des organismes publics à attirer des visiteurs, à intégrer de nouvelles populations et à attirer les jeunes sur leurs territoires.
Au cours des dernières décennies, l’archéologie a montré que les régions montagneuses du sud-ouest de l’Europe ne sont pas seulement des zones naturelles et biodiversifiées, mais qu’elles conservent également un important héritage culturel résultant d’une activité humaine intense. Cependant, ce patrimoine est peu connu et sous-évalué en tant qu’outil de revitalisation, d’innovation et de transformation durable de ces territoires.
Coût total : 1 689 339,98 Euros
Dont cofinancement FEDER : 1 267 005,00 Euros
Du 13 au 16 octobre 2024, la mairie du Mont-Dore et la MSH ont organisé cette 4ème rencontre en partenariat avec l’IADT et le concours de la direction régionale des affaires culturelles. Lors de cette réunion de travail Cultur-Monts, les participants espagnols et portugais ont découvert la zone pilote du massif du Sancy à travers plusieurs visites de terrain axées sur l’eau, la pierre et le pastoralisme.
Les prochaines rencontres prévues en 2025 sont :
Je m’appelle Yelyzaveta, j’ai 22 ans. Je viens d’Ukraine, d’une petite ville appelée Horishni Plavni, qui est située près de la ville de Krementchouk (à seulement 20 kilomètres), qui est une ville jumelle de Clermont-Ferrand.
Je suis venue en France en juillet 2022 à cause de la guerre dans mon pays.
Ma première étape fut Dijon, où j’ai vécu 2 ans. Cette ville a été le début d’une nouvelle vie pour moi. Là, j’ai rencontré des gens merveilleux, découvert de nouvelles opportunités et appris à mieux connaître la culture française. A Dijon, j’ai suivi des cours de langue française à l’Université de Bourgogne, ce qui m’a permis de mieux m’adapter à la société française.
Clermont-Ferrand est devenue ma deuxième étape. Cette ville m’a accueilli chaleureusement en août 2024. Je suis venue à Clermont-Ferrand car je suis devenue étudiante à l’Université Clermont Auvergne.
Je suis entrée en première année de Master en études européennes et internationales parce que j’ai étudié les relations internationales pendant ma Licence en Ukraine et que je souhaitais poursuivre mes études dans la même direction. Étudier dans une université française me passionne car elle regorge de sujets différents : de la politique à la traduction. De plus, cela m’a ouvert de nouvelles opportunités, comme l’apprentissage de langues supplémentaires comme le Chinois.
Actuellement, je réalise un stage de deux mois, au sein du Service des relations internationales et européennes de la Mairie de Clermont-Ferrand.
J’ai toujours été intéressée par la coopération internationale, le choix de mon stage s’est donc porté sur cette institution. Pour moi, il s’agit d’une expérience extrêmement passionnante, car elle me permet d’approfondir la coopération internationale, de mieux comprendre les processus municipaux et d’élargir mes horizons de connaissances.
Prochaine étape : pour ma 2nde année de Master, je vais partir en Espagne ! La moitié de l’année sera consacrée à étudier, la 2nde moitié pour y effectuer un stage.
Créé en 2007, le Prix LUX du public est une initiative conjointe du Parlement européen et de l’Académie européenne du cinéma, en partenariat avec la Commission européenne et Europa Cinémas. Son objectif est d’encourager le dialogue entre les citoyen.ne.s autour de thèmes fondamentaux incarnant les valeurs européennes comme la dignité humaine, la non-discrimination, la justice, le changement climatique, la liberté d’expression, l’égalité entre les hommes et les femmes, etc.
Depuis sa création, le Prix LUX s’engage à promouvoir la culture et l’éducation en soutenant le cinéma européen et en encourageant la diversité culturelle. Les films sélectionnés abordent des questions sociales et politiques contemporaines, invitant le public à réfléchir et à débattre sur des sujets importants.
En 2025, le prix est également accompagné du programme « Jeunes talents », destiné à encourager les jeunes professionnelles du cinéma à défendre les valeurs européennes et à promouvoir le Prix LUX du public. Pour plus d’informations et pour participer à l’évaluation des films, rendez-vous sur le site officiel du Prix LUX du public.
Pour l’édition 2025, 5 films issus de différents pays ont été sélectionnés :
Animal (Grèce, Autriche, Roumanie, Chypre, Bulgarie) : Drame de Sofia Exarchou, il explore les coulisses de l’industrie du tourisme à travers de la vie de Kalia, qui travaille dans ce secteur.
Dahomey (France, Sénégal, Bénin) : Documentaire réalisé par Mati Diop, le film présente le retour de 26 trésors royaux du Dahomey à Bénin, pillés lors de l’invasion des troupes coloniales française en 1892.
Flow (Lettonie, France, Belgique) : Animation de Gints Zilbalodis, il suit un chat solitaire qui, dans un monde post-apocalyptique, trouve refuge sur un bateau avec d’autres animaux, affrontant ensemble les défis d’un nouveau monde.
Julie keeps quiet (Belgique, Suède) : Drame de Leonardo van Dijl, qui raconte l’histoire de Julie, une jeune sportive d’une académie de tennis d’élite, confrontée à un scandale impliquant son entraîneur et au dilemme de briser le silence.
Intercepted (Canada, France, Ukraine) : Documentaire de Oksana Karpovych. Le film met en lumière les ravages de l’invasion russe en Ukraine et la résilience de ceux qui reconstruisent le pays, à travers des conversations téléphoniques interceptées entre soldats russes et leurs proches.
Récompensé à la Berlinale, le film « Intercepted », sera projeté le 7 mars 2025 à 9h lors d’une journée consacrée à l’Ukraine à la Maison des Sciences de l’Homme de l’UCA.
Retrouvez le programme complet de la journée « L’Ukraine en 2025 : l’impact d’une guerre qui dure » ici.
Ce documentaire, d’une importance cruciale, sensibilise le public à la réalité de la guerre en cours. À travers des interceptions de communications russes, ce documentaire offre un témoignage brut et sans filtre sur les atrocités du conflit, exposant ainsi les souffrances et la résilience du peuple ukrainien. Dans un contexte où la désinformation est omniprésente, ce film permet de confronter les spectateurs à des faits concrets et indéniables, renforçant ainsi la compréhension et la solidarité internationale. Plus qu’un simple documentaire, Intercepted devient un outil de mémoire et de mobilisation internationale. De plus, les 21 et 22 janvier 2025, “Intercepted” a été présenté au Parlement européen, par sa réalisatrice Oksana Karpovych.
Le Parlement européen fournit des sous-titres dans les 24 langues officielles de l’UE pour les films finalistes et organise des projections gratuite dans les cinémas de toute l’Europe. Le public européen est invité à voter pour son film préféré jusqu’en avril 2025. Les notes du public compteront pour la moitié du résultat final, la moitié restante étant attribuée par les Député.e.s européen.ne.s. Le film ayant la meilleure note combinée sera couronné lauréat lors de la cérémonie de remise du prix en avril 2025 au Parlement européen.
Je suis née et j’ai grandi à Colle Val d’Elsa, une petite ville nichée dans la campagne toscane, une région riche en histoire et en traditions culinaires italiennes. Une ville qui, en grandissant, me semblait trop petite, et c’est pourquoi, après le lycée, j’ai décidée d’aller étudier à Londres, ma passion : les relations internationales.
Après 3 ans, j’ai obtenu mon diplôme, mais mon parcours académique ne s’est pas arrêté là. J’ai choisi de me spécialiser dans un domaine qui me passionnait beaucoup : la relation entre les politiques européennes et le changement climatique.
Ces études m’ont permis de rencontrer des personnes incroyables et de découvrir des endroits magnifiques, ce qui est déjà en train de se reproduire ici à Clermont. Je n’ai pas toujours su exactement ce que je voulais faire dans le futur, mais j’ai toujours su ce que je ne voulais pas faire. Après mes études, j’ai réalisé plusieurs stages à travers l’Europe et ailleurs, nourrissant ainsi ma soif de voyages et de découvertes en même temps.
Un jour, par hasard, je suis tombée sur une annonce de volontariat franco-italien dans cette ville nichée entre la verdure et des volcans endormis, Clermont-Ferrand, et j’ai décidé de postuler. J’ai toujours voulu faire partie d’équipes qui organisent des projets à l’échelle nationale, européenne, comme celle d’Europe Direct, et internationale, en diffusant les valeurs fondamentales de l’Union européenne.
En même temps, j’ai voulu mettre l’accent sur ce que l’on appelle à tort la “diplomatie douce” — c’est-à-dire les partenariats et les projets — mais qui, en réalité, représentent le cœur fondamental de la paix et de la coopération entre les peuples, voisins ou lointains. Et ça, je peux le faire grâce à plusieurs projets dans le département des relations internationales de la ville.
Grâce à ce projet de service civique, j’ai l’opportunité d’apprendre à animer des ateliers, à diffuser des informations et à créer des projets ayant un impact. Tout cela, tout en perfectionnant une langue qui me tient à cœur — le Français — et en vivant dans une région incroyablement riche comme Auvergne-Rhône-Alpes.
Bien que je sois ici depuis seulement quelques semaines, je me sens déjà chez moi ; j’ai déjà rencontré de nombreux volontaires dynamiques et jeunes clermontois avec qui j’ai partagé de très beaux moments.
J’espère que ce n’est que le début !
Mikita effectue sa mission de volontariat à Clermont-Ferrand jusqu’à l’été 2025, grâce à un partenariat avec l’association Concordia Auvergne.
Celle-ci promeut l’engagement et la mobilité internationale, notamment en mettant à disposition la volontaire franco-italienne auprès de la Ville de Clermont-Ferrand.
Par exemple, si en France le dessert traditionnel est la bûche de Noël, c’est le Panettone en Italie, le plum pudding en Irlande, le Beigli en Hongrie, les fritule en Croatie, le turrón en Espagne ou encore le Christstollen en Allemagne.
En Belgique et au Luxembourg, on fête la Saint-Nicolas le 6 décembre. S’il ressemble au Père Noël, ce n’est pas le même personnage, la preuve il n’a pas de traîneau mais voyage à dos d’âne. Et attention, il est toujours accompagné du Père fouettard !
Le 13 décembre, c’est la Saint-Lucie. Et c’est ce jour-là que les Suédois fêtent Noël.
Selon la tradition, la nuit du 13 décembre était la plus longue de l’hiver. Pour illuminer la longue nuit et se protéger des esprits malins, les Suédois désignent la Sainte-Lucie comme la porteuse de la lumière. Car Lucie veut dire lumière !
En Tchéquie, dans la nuit du 24 décembre, on joue pour savoir si l’année à venir sera bonne. Si on arrive à voir une étoile dans une pomme coupée en deux, c’est que celle-ci nous protégera tout au long de la nouvelle année. Lorsque l’on casse 4 noix d’affilée, et que toutes sont saines, alors la santé sera excellente. Aussi, on jette son chausson et s’il atterrit la pointe vers la porte, on aura de la chance toute l’année.
En Tchéquie comme en Pologne, on mange de la carpe, que l’on achetait vivante au marché et que l’on gardait dans sa baignoire jusqu’au repas de Noël !
En Pologne, on fête Noël le 24 décembre, où les enfants regardent le ciel pour attendre l’apparition de la première étoile avant de se mettre à table.
Au Danemark, Noël se dit « Jul » : la roue. C’est la roue de l’année qui tourne une fois de plus vers le printemps.
En Lituanie, on nettoie sa maison de fond en comble la semaine avant le réveillon.
Ce n’est que le 1er de l’An que les petits Grecs reçoivent leurs cadeaux par Saint-Basile. En Grèce, il n’y a pas d’arbre de Noël, mais on peut décorer un bateau.
Les enfants espagnols et italiens sont très patients, car ils ne reçoivent leurs cadeaux que le 6 janvier. Ce sont les Rois mages qui apportent les cadeaux en Espagne et la sorcière Befana en Italie (du Sud). La Befana passe dans chaque maison où vivent des enfants la nuit précédant l’Épiphanie. Les Italiens accrochent une chaussette près de la cheminée ou de la fenêtre. Pour ceux ayant été bons et gentils au long de l’année, la Befana dépose dans leur chaussette des caramels ou des chocolats, en revanche, pour ceux qui n’ont pas été gentils elle remplit les chaussettes de charbon !
Ces écoles envoient et reçoivent des décorations avec l’Autriche, l’Italie, l’Espagne, la Lituanie, la Lettonie, le Portugal, l’Allemagne, la Hongrie, la Tchéquie, la Finlande, la Suède, la Roumanie, la Bulgarie, la Croatie, la Grèce, la Pologne et le Royaume-Uni.
Lancé il y a 19 ans par le Centre Europe Direct de Wrexham au Pays de Galles, le projet est à piloté depuis cette année par le Cercle Europe Citoyennetés et Identités. “European Christmas Tree Decoration Exchange” a battu son record en impliquant 403 écoles regroupant plus de 33000 élèves de 21 pays différents. Cette opération a bénéficié de l’appui de 35 Centres Europe Direct.
Enfin, le Centre Europe Direct Clermont Puy-de-Dôme qui coordonne le projet, érige également son sapin européen en décembre ! Venez l’admirer au 2 rue Saint-Genès à Clermont-Ferrand.
Très engagé pour les mobilités apprenantes, le Lycée professionnel François Rabelais à Brassac les Mines est l’un des 18 “Kiosques Europe” du Département du Puy-de-Dôme.
En octobre 2021 (durant les Erasmus Days), a été inauguré le Kiosque Europe et dévoilée la plaque Erasmus+ du lycée.
Découvrez les projets européens de l’établissement à travers l’interview de Julie Lesguillons, professeure documentaliste.
Je suis Julie Lesguillons, professeure documentaliste et référente mobilité depuis 2015, au lycée professionnel François Rabelais à Brassac les Mines.
Mon parcours personnel m’a très vite amené à m’engager dans les projets européens pour mon établissement, après une année jeune fille au Pair à la sortie de mon Bac, j’ai fait des études Langue Littérature et Civilisation Etrangère Anglais, avant de passer le CAPES de professeur documentaliste. Mon expérience personnelle m’a montré l’importance de la mobilité et le bénéfice que cela pouvait avoir pour les jeunes (et les moins jeunes).
Très vite je me suis investie dans le programme européen Erasmus+, tout d’abord avec le programme Comenius et un partenariat bilatéral avec une école italienne, rencontrée grâce au jumelage de la ville de Brassac les Mines. Puis en 2014, une formation m’a permis de faire la connaissance de personnes également engagées dans les projets européens avec leurs lycées professionnels respectifs. Nous avons décidé de créer un Consortium Erasmus autour de nos formations communes dans les domaines de l’alimentation et du service ; et ainsi réunir nos compétences respectives pour construire un projet pérenne Erasmus+ pour nos établissements.
De là est né le Consortium CEPAGES (Consortium d’Etablissements Publics Auvergnats Garants d’une Europe Solidaire) regroupant le lycée professionnel François Rabelais à Brassac les Mines (63), le lycée professionnel Raymond Cortat à Aurillac (15) et le lycée professionnel Valery Larbaud à Cusset (03). Nous travaillons ensemble depuis maintenant presque 10 ans, certains acteurs du projet sont partis, mais nous avons réussi à pérenniser le projet. Cette année le lycée professionnel Jean Monnet au Puy en Velay (43) a intégré le Consortium CEPAGES.
Le lycée professionnel François Rabelais, est l’établissement porteur du Consortium CEPAGES, et je coordonne le groupe de pilotage de celui-ci.
Au sein du lycée, je suis la référente Erasmus, je coordonne le projet global dans l’établissement, les mobilités des élèves, et les contacts avec nos partenaires. C’est très chronophage mais tellement bénéfique pour les élèves et l’établissement. J’essaie d’impulser de nouveaux projets, trouver/maintenir les contacts.
J’ai également participé à la création d’un Consortium Erasmus+ CDI’S (Changer Découvrir Innover pour Stimuler) de professeurs documentalistes avec les bassins de formation d’Issoire et Brioude, qui nous a permis de travailler sur la place de la lecture et des bibliothèques dans les pays nordiques (Danemark, Norvège).
Depuis 2015 Mobilité d’élèves pour les Période de Formation en Milieu Professionnel, en Espagne, Irlande et Italie, les destinations sont choisies en fonction de la qualité professionnelle qui peut être apportée aux élèves par rapport à leur formation (Bac pro Commerce et Section Euro anglais en Irlande, CAP Cuisine/Restaurant en Espagne, CAP Pâtissier/Chocolatier et, MC Pâtisserie en Italie). Lorsque possible, nous essayons de proposer une mobilité à nos élèves de 3PM.
Notre objectif est de pouvoir faire partir un public peu enclin à la mobilité.
En parallèle, les personnels du lycée peuvent également partir en mobilité du personnel pour effectuer un stage d’observation dans leur domaine professionnel et ou encore suivre des cours en Europe.
Notre établissement est un petit lycée vieillissant en zone rurale, si nous avons pu faire des échanges, ou accueillir des Italiens, des Belges ou encore des Danois, il est difficile de les attirer dans notre petit bourg.
Nous avons commencé les mobilités Période de Formation en Milieu Professionnel avec notre seule classe de Bac Pro, en Espagne et 2/3 élèves. Maintenant les classes de CAP ou 3ème Prépa Métiers participent aussi aux mobilités, 7 formations sur 9 au totale sont dans le programme Erasmus+. Seule deux formations ne sont pas encore entrées dans le programme, le public étant très fragile.
140 élèves et 45 personnels sont partis en mobilité depuis le début du projet. Ces expériences européennes, sont très bénéfiques en termes d’autonomie, d’enrichissement culturel et personnel pour nos élèves. C’est souvent leur première expérience de vie à l’étranger ou tout simplement loin de leur famille. Au-delà de l’expérience professionnelle, nous avons fait le choix de les héberger en famille d’accueil, ils vivent un mois dans une famille et découvrent des rythmes de vie différents de la leur. Même si la langue peut sembler une barrière pour les élèves de lycées professionnels, ils trouvent vite des solutions pour s’adapter.
Concernant les personnels, certaines mobilités pour stage d’observation ont été très enrichissantes pour découvrir d’autres manières de travailler et d’autres relations à l’élève, comme l’accueil par un établissement danois de 6 professeurs sur 2 années. Plusieurs professeurs sont allés en Espagne en stage d’observation, des liens se tissent et permettre de mettre en place d’autres projets. Des collègues s’engagent aussi sur des cours de langue à l’étranger afin d’être plus à l’aise lorsqu’ils doivent accompagner leurs élèves lors de mobilités.
La nouveauté de cette année, est l’organisation de mobilités de groupe, enfin permises par l’Europe à nos élèves de lycées professionnels. Nous attendions cela depuis des années, ces mobilités vont permettre à des élèves fragiles ou très jeunes d’avoir une première expérience de mobilité avec leur professeur avant d’envisager une mobilité seul pour effectuer leur Période de Formation en Milieu Professionnel.
Cela nous permettra aussi de réactiver certains contacts avec des établissements partenaires, notamment un gros centre de formation professionnel en hôtellerie restauration dans les Pouilles en Italie, nous avions accueilli un de leur professeur de cuisine en tant qu’invité expert en 2022.
Le vernissage a eu lieu au prestigieux Musée des Beaux-Arts de Lviv Andrey Sheptytsky le 4 septembre 2024, en présence des artistes exposants se déplaçant spécialement à Lviv pour l’occasion.
L’idée de cette collaboration est née en 2022, lorsque l’Ambassade d’Ukraine en France a sollicité l’association pour organiser la projection du documentaire « Marioupol, l’espoir n’est pas perdu », réalisé par Max Lytvynov. Cette projection s’est tenue dans la ville du Havre, en Normandie, marquant un moment symbolique pour cette ville portuaire qui partage un destin similaire avec Marioupol, ayant été en grande partie détruite durant la Seconde Guerre mondiale.
Le succès de cet événement a conduit à une tournée du film dans plus de 40 villes françaises, dont Clermont-Ferrand en mai 2024.
Ce projet a pour objectif de promouvoir les échanges entre artistes ukrainiens et français, tout en renforçant les liens culturels entre nos 2 pays.
L’exposition réunit des artistes français tels qu’Eva Dalmat, Mickaël Doucet, Anthony Duranthon et Cindy Soula, accompagnés du photographe Yann Vernerie, ainsi que des artistes ukrainiens comme Olesia Trofymenko, Tetiana Yagodkina, Artur Kotyk et d’autres créateurs talentueux. Ces artistes vous invitent à découvrir leurs œuvres variées, allant de la peinture à la sculpture, en passant par la métalloplastie.
Clermont-Ferrand a participé en finançant la participation de l’artiste Anthony Duranthon, sélectionné après un appel à candidatures lancé par l’association “Les Arts en Balade“.
L’actualité de Lviv du 4 septembre 2024, marquée par des événements liés à la guerre, a teinté ce projet artistique d’une réalité poignante. Cela a renforcé la symbolique de l’exposition, où l’art devient à la fois un témoignage de résilience et un moyen de guérison. Le projet inclut également des œuvres de 7 artistes-soldats ukrainiens, pour qui l’art est une forme de thérapie.
Les artistes ont exploré les expositions d’Olexandr Sukholit et de Maria Primachenko, 2 des artistes les plus célèbres de Lviv au Musée national Andrey Sheptytsky, ainsi que celle consacrée à Volodymyr Patyk. Malgré la guerre qui a conduit à mettre temporairement à l’abri une grande partie des collections, ces découvertes ont enrichi les échanges entre les artistes français et le patrimoine ukrainien, ajoutant une profondeur supplémentaire à leur collaboration. Ils ont également exploré l’Académie nationale des beaux-arts et d’architecture de Lviv, son école préparatoire, et le village de Drohobych, en découvrant l’histoire de Bruno Schulz à travers le musée et l’église Saint-Georges, classée au patrimoine mondial de l’UNESCO, ainsi que la mine de sel.
“Ce fut une expérience profondément marquante, tant sur le plan humain qu’artistique.”
“Dès notre arrivée, j’ai ressenti un mélange d’excitation et d’appréhension face à l’ampleur du projet et aux rencontres qui nous attendaient. La visite de l’Académie nationale des arts de Lviv, nos échanges avec le recteur et les artistes locaux, ainsi que la découverte des lieux de mémoire comme “Le champ des morts”, m’ont profondément touché. Le contexte de la guerre, bien sûr, a imprégné chaque moment de notre séjour, rendant nos interactions encore plus intenses et empreintes de solidarité.
Le jour de l’attaque à Lviv, le 4 septembre, restera gravé dans ma mémoire.
Ce drame nous a tous rappelé la fragilité de la vie et l’importance de la culture comme moyen de résilience. Malgré la tristesse et l’horreur de cette journée, j’ai été impressionné par la dignité et la force des habitants et des artistes. Ils continuent à créer et à s’exprimer malgré tout, et cela m’a profondément inspiré.
Tableau “A smile for Ukraine” d’Anthony Duranthon, encre sur papier
Photo : Nazar RIBAK
L’exposition UKRAFT au Musée national, que nous avons inaugurée dans un tel contexte, a pris un sens encore plus fort. J’ai ressenti une grande fierté de participer à ce projet qui symbolise la rencontre et le dialogue entre nos cultures, et j’espère que nos œuvres continueront à faire écho à cette solidarité.
Ce voyage a aussi été l’occasion de tisser des liens précieux avec mes collègues artistes, ainsi qu’avec les habitants de Lviv, qui nous ont accueillis avec une générosité inoubliable. Nos excursions à Drohobytch et dans d’autres lieux emblématiques m’ont permis de mieux comprendre la richesse culturelle de la région, et je suis profondément reconnaissant pour toutes ces découvertes.
En somme, cette expérience a été marquée par des émotions intenses, oscillant entre admiration, tristesse, et espoir. Elle m’a profondément transformé, tant en tant qu’artiste qu’en tant qu’individu. J’espère pouvoir prolonger ce dialogue artistique avec nos amis ukrainiens et contribuer à porter leurs voix, ici en France.”
Ce projet de communication constitue une alliance inédite entre la Commission européenne et les autorités locales des 27 pays de l’UE.
En rejoignant le réseau BELC, les élu.e.s bénéficient :
Forts de cet appui, les membres sont encouragés à :
La collectivité locale est donc partenaire de BELC.
Elle désigne un.e élu.e qui sera membre actif et qui entretient une relation privilégiée avec les institutions européennes.
Mais elle peut également jouer le rôle de coordinateur en se positionnant comme « ambassadrice » du projet auprès d’entités de plus petites tailles.
Puy-de-Dôme : Jérôme Auslender, Ville de Clermont-Ferrand
Cantal : Patricia Rochès, Commune de Coren-les-Eaux ; Romuald Rivière, Commune de Val d’Arcomie et Florian Morelle, Conseil Départemental du Cantal
Isère : Chokri Badreddine, Commune de Voiron et Emmanuel Carroz, Ville de Grenoble
Savoie : Olivier Jézéquel, Commune de La Bâthie
Rhône : Frédéric Pronchéry, Commune de Belleville-en-Beaujolais, Cédric Szabo, Association des maires ruraux de France et Jacky Ménichon, Communauté de communes Saône Beaujolais
Pour devenir membre du réseau BELC, il faut remplir le formulaire de candidature, de télécharger la déclaration avec la signature de l’élu.e et du représentant légal de l’autorité locale, et de la soumettre. Une délibération votée en Conseil municipal/départemental/régional est souvent nécessaire pour la collectivité.
L’Université Clermont Auvergne fait partie des lauréats de l’appel Erasmus+ 2024 “universités européennes”, qui vise à soutenir les alliances entre établissements d’enseignement supérieur en Europe.
En juin 2024, 14 nouvelles alliances entre universités européennes dont l’UCA, rejoignent les 50 alliances précédemment sélectionnées et recevront chacune jusqu’à 14,4 millions d’euros sur une période de 4 ans.
La liste complète des nouvelles alliances lauréates est à télécharger ici.
Ces 64 alliances entre universités européennes regroupent plus de 560 établissements d’enseignement supérieur de tous types, dans toutes les régions d’Europe.
Les résultats marquent une étape importante dans la réalisation de l’objectif de la stratégie européenne pour les universités, qui est de disposer d’au moins 60 alliances entre universités européennes et plus de 500 universités d’ici la mi-2024.
L’alliance d’universités européennes pilotée par l’UCA se nomme ARTEMIS (“Alliance for Regional Transition, Equality, Mobility, Inclusion, and Sustainability”) et réunit :
Il est à noter que l’Université nationale “Mykhailo Ostrohradskyi” de Krementchouk en Ukraine (ville jumelle de Clermont-Ferrand), est partenaire associée de cette alliance.
L’UCA a signé un Memorandum en mai dernier. Cet accord officialise la coopération entre les deux institutions, renforçant ainsi leur engagement commun en faveur de l’excellence académique et de la recherche européenne.
Les alliances entre universités européennes rassemblent une nouvelle génération d’Européens et leur permettent d’étudier et de travailler dans différents pays européens, dans différentes langues et entre secteurs et disciplines universitaires. Les étudiants peuvent obtenir un diplôme de haut niveau en combinant des études dans plusieurs pays européens, contribuant ainsi à l’attractivité et à la compétitivité internationales de l’enseignement supérieur européen. Ces alliances apportent également l’innovation aux régions d’Europe en permettant aux étudiants de collaborer avec des universitaires, des chercheurs, des entreprises, des villes, des autorités et des organisations de la société civile.
L’initiative universités européennes soutient des alliances transnationales regroupant, en moyenne, neuf établissements d’enseignement supérieur qui peuvent comprendre différents types d’établissements, tels que des universités globales et de recherche, des universités de sciences appliquées, des instituts de technologie, des écoles d’arts et des établissements d’enseignement et de formation professionnels supérieurs.
Ces établissements d’enseignement supérieur développent une coopération structurelle, durable et systémique à long terme dans le domaine de l’éducation, en synergie avec la recherche et l’innovation, par-delà les frontières, et contribuent à relever les défis de société. Ils proposent des programmes d’études dispensés conjointement dans des campus interuniversitaires, sur lesquels les étudiants, le personnel et les chercheurs de toutes les régions d’Europe peuvent bénéficier d’une mobilité fluide.
Les 64 alliances couvrent 35 pays, dont tous les États membres de l’UE, ainsi que l’Albanie, la Bosnie-Herzégovine, l’Islande, le Monténégro, la République de Macédoine du Nord, la Norvège, la Serbie et la Turquie. Près de 40 établissements d’enseignement supérieur ukrainiens sont des partenaires associés.
Nous avons atteint l’un des objectifs clés de la stratégie européenne en faveur des universités: nous soutenons désormais 64 alliances entre universités européennes qui favorisent une coopération accrue entre plus de 560 établissements d’enseignement supérieur dans toute l’Europe. Ensemble, ils construisent des campus interuniversitaires européens, où les étudiants ont des possibilités sans précédent d’étudier par-delà les frontières, en tirant parti des meilleures offres que les universités doivent offrir ensemble. Ils pourront s’inscrire à des programmes d’études communs et, espérons-le, obtenir des diplômes européens dans un avenir proche. Ensemble, les alliances contribuent à forger un fort sentiment d’appartenance européenne.
Margaritis Schinas, Vice-Président chargé de la promotion de notre mode de vie européen
Notre engagement en faveur des alliances entre universités européennes est fort. Comme l’a déclaré Enrico Letta dans son rapport sur l’avenir du marché unique, ces alliances sont au cœur de ce qui pourrait devenir la cinquième liberté de notre marché unique, à savoir la liberté d’apprendre, d’étudier, d’enseigner et de faire de la recherche sans frontières sur tout le continent. Je félicite chaleureusement tous les établissements d’enseignement supérieur pour leur succès. Les 64 alliances construisent désormais l’avenir du secteur européen de l’enseignement supérieur.
Iliana Ivanova, Vommissaire à l’innovation, à la recherche, à la culture, à l’éducation et à la jeunesse