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DiscoverEU, c’est une chance inouïe de voyager en Europe. En effet, cette initiative a permis à plus de 50 000 jeunes de 18 ans d’obtenir un titre de transport financé par l’Union Européenne.
Il est ainsi possible de partir à l’aventure, de 1 à 30 jours au sein de l’Union en 2020, gratuitement !
Cette initiative en faveurRead more
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Dans le Puy-de-Dôme, Octobre sera placé sous le signe de la mobilité!
Au programme, les ErasmusDays partout en Europe du 10 au 12 octobre mais aussi de nombreuses animations tout au long du mois à Clermont-Ferrand et dans le Puy-de-Dôme.
Retrouvez ci dessous les prochains événements du CIED et de ses partenaires :
3 Octobre : International Dinner WorldTop ESN à la salle Gaillard
Du 8 au 10 octobre : Clermont fête ses étudiants
8, 10 et 11 octobre : Célébration des anniversaires de jumelages de Clermont-Ferrand avec des repas internationaux dans les cantines des écoles de la ville
Du 10 au 12 octobre : #ErasmusDays avec plus de 10 évènements dans le Puy-de-Dôme
10 Octobre : Présentation de projets de volontariat par l’association Concordia Auvergne à Espace Info Jeunes Auvergne
11 octobre : Journée de la mobilité internationale à Université Clermont Auvergne
11 octobre : Pubquiz des explorateurs au Keystone Pub avec WorldTop ESN et CACIAURA, projet Études et Chantiers
Sur inscription : contact(@)europedirectclermont63.eu
16 Octobre : Soirée interculturelle à LieU’topie avec CACIAURA, projet Études et Chantiers et Jeunes Européens-Auvergne
18 octobre : Promenade européenne dans les rues de Clermont-Ferrand
Sur inscription : contact(@)europedirectclermont63.eu
22 octobre : Café des langues Erasmus de l’association Worldtop ESN au Bar D’O
Date à définir : Les résultats des élections au PE : analyses et commentaires à la Maison des sciences de l’Homme
Tout au long du mois :
animations en milieu scolaire
Exposition Union(s) Européenne(s) au centre d’information Europe Direct Clermont Puy-de-Dôme
Tous les mardi : Café des langues WorldTop ESN
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Après les élections européennes qui ont mobilisé plus de 50% des électeurs pour renouveler nos députés européens, c’est au tour des postes clés de l’Union Européennes d’être attribués. Pour découvrir les visages et profils de ceux qui représenteront l’Union européenne pour les années à venir, consultez ce récapitulatif réalisé spécialement pour vous par le CIED.
David Sassoli, eurodéputé italien du Parti Social-Démocrate (S&D), succédera à son confrère Antonio Tajani à la présidence du Parlement européen. Les eurodéputés lui ont confié un mandat de deux ans et demi avec 345 voix sur 751.
A propos de son parcours, il devient journaliste à Florence après des études de sciences politiques, puis il est embauché par la première chaîne publique italienne. Cela lui permet de devenir un visage familier de millions d’habitants italiens. C’est en 2009 qu’il décide de s’engager en politique en se présentant sur la liste du Parti Démocrate (classé au centre gauche) aux élections européennes.
Avant d’en être président, Sassoli occupait déjà des postes à responsabilité au Parlement, en étant notamment Vice-président en charge du budget et de la politique méditerranéenne. Il connaît bien le fonctionnement du Parlement et les rapports de puissance qui y sont exercés au quotidien.
Les dernières élections européennes chamboulent considérablement les équilibres entre les groupes politiques. En effet, les partis traditionnellement dominants au Parlement (le parti populaire européen de centre-droit et les sociaux-démocrates de centre gauche) ont perdu à eux deux 65 sièges. Désormais, ils ne possèdent plus la majorité et devront compter sur les autres groupes du Parlement afin d’adopter un texte de droit européen. Cette difficulté est inédite au sein de l’institution. David Sassoli devra donc réussir à obtenir le consensus d’autres groupes politiques afin de ne pas avoir à présider une institution bloquée.
Ursula Von Der Leyen, ministre au sein du gouvernement d’Angela Merkel depuis 14 ans, sera la première femme à présider la Commission européenne dès novembre 2019. Elle a été choisie par les chefs d’État et de gouvernements européens et élue par 383 députés européens le mardi 16 juillet 2019, obtenant ainsi une courte majorité au Parlement.
Fille d’un haut fonctionnaire européen, elle réside à Bruxelles jusqu’à ses 13 ans où elle maîtrisera la langue de Molière. Après des études en économie et en médecine ainsi qu’une carrière de gynécologue, elle intègre le monde politique en Allemagne dès 1990. Elle occupera différentes positions politiques locales en 2001 au sein de la CDU, parti de droite chrétienne d’Allemagne. Elle devient ministre des affaires familiales en 2005 et affiche notamment dans son bilan la création de 500 000 places de crèche au niveau fédéral en plus de l’instauration d’un congé parental. En tant que ministre du travail entre 2009 et 2013, son propre parti la juge trop progressiste et la pousse à renoncer à ses projets de réforme des retraites et des quotas de femmes à la direction des grandes entreprises. Elle est également la première femme à prendre la tête du ministère de la défense allemand entre 2013 et 2019. Si elle est membre du gouvernement de l’Allemagne fédérale depuis 2005, sa popularité était en pleine chute en Allemagne jusqu’à sa nomination à la tête de la Commission européenne.
Lors du discours précédant son élection au Parlement européen le mardi 16 juillet, Ursula von der Leyen a fait part aux Européens de sa vision pour l’Union. On y trouve des objectifs ambitieux tels que l’instauration d’un salaire minimum européen, ou encore de passer au vote à la majorité qualifiée au sein du Conseil pour adopter des mesures en politique étrangère – la majorité absolue est actuellement requise. Elle désire également faire adopter un Green deal dans les 100 premiers jours de la nouvelle Commission. La neutralité carbone sera en effet la priorité de la présidente élue. Pour se faire, elle compte réduire les émissions carbones de l’Union de 50 à 55 % d’ici 2030. Enfin, pour ce qui est de la politique migratoire, il est bon de rappeler qu’en 2015, elle a soutenu la politique d’accueil d’Angela Merkel lors de la crise des réfugiés. Elle a donc rappelé sa position devant le Parlement européen en soulignant que « tout le monde doit partager le fardeau ».
Le Conseil européen a décidé de donner le poste de dirigeant de la Banque Centrale européenne à la directrice générale du FMI Christine Lagarde, à compté du 1er novembre 2019. Elle est également la première femme à exercer ce poste à haute responsabilité.
Après des études à l’Institut d’études politiques d’Aix, elle tente le concours d’entrée à l’ENA qu’elle n’obtiendra pas. Elle effectuera à la place des études en anglais et en droit des affaires. Elle débutera sa carrière d’avocate dans le prestigieux cabinet d’affaires Baker & McKenzie. Elle gravite les échelons jusqu’à atteindre la présidence du comité exécutif mondial du cabinet en 1999.
Son parcours politique commence en 2005 par son entrée au gouvernement français en tant que ministre du commerce extérieur. En 2007, elle devient la première femme ministre des finances et de l’économie d’un pays du G-7. Lorsque la France était présidente du G-20 en 2011, elle lance « un vaste chantier de réforme du système monétaire international » selon le FMI. C’est en 2011 qu’elle devient également directrice générale du FMI, la première femme à exercer cette fonction également.
Définir la politique monétaire de l’Union ne sera pas un travail aisé pour la présidente nommée. En effet, elle n’est ni économiste ni banquière centrale. Elle devra pourtant remplacer Mario Draghi, un président de la BCE très apprécié pour son travail, notamment lors du sauvetage de la zone euro. En effet, l’italien était gouverneur de la Banque centrale d’Italie et a su proposer des réforme très audacieuses afin de faire perdurer la zone euro. Par conséquent, plusieurs s’accordent à dire que Christine Lagarde est un choix davantage politique que technique étant donné qu’elle entretient de bonnes relations avec les leaders de l’Union européenne. Son carnet d’adresses et son sens de la diplomatie font d’elle une personne qui saurait établir un consensus entre les acteurs de la politique monétaire européenne. En effet, si Mario Draghi connaissait bien les marchés européens et extérieurs, il lui a fallu chercher des soutiens politiques, notamment en Allemagne, tandis qu’Angela Merkel a béni et encouragé la nomination de l’ex-directrice du FMI.
Le libéral belge Charles Michel sera le prochain président du Conseil européen. Il succède au Polonais Donald Tusk pour un mandat de deux ans et demi, renouvelable une fois.
Fils de Louis Michel, ancien commissaire européen et ministre des Affaires étrangères belges, Charles Michel devient conseiller provincial à 18 ans. Si la politique est un milieu qu’il intègre facilement, il est également avocat après des études de droit à l’Université Libre de Bruxelles et à l’Université d’Amsterdam. Il devient en 2014 le plus jeune premier ministre de l’histoire de la Belgique à 38 ans. A l’époque, il a constitué une coalition gouvernementale que beaucoup annonçaient comme fragile. En effet, il a brillamment réuni une coalition composée de chrétiens-démocrates de centre-droit et de régionalistes flamands rejetant l’immigration. La ratification du Pacte de Marrakech en décembre 2018 à propos des migrations causera l’effondrement de la coalition au sein du gouvernement.
Néanmoins, Charles Michel reste un homme qui a su rassembler plusieurs tendances politiques autour de la table. Cette faculté de créer le consensus lui sera très utile en tant que président du Conseil européen, notamment pour traiter de sujets épineux tels que le dérèglement climatique, le Brexit ou encore la crise des réfugiés. Il devra également faire face aux divergences de point de vue sur l’État de droit face au groupe de Visegrad – réunissant la Hongrie, la Pologne, la Slovaquie et la République Tchèque. En effet, il sera chargé de présider et de conduire les travaux du Conseil européen, l’institution de l’Union qui rassemble les chefs d’État et de gouvernement des Etats membres.
Sa fonction sera de présider et de conduire les travaux du Conseil européen, l’institution de l’Union qui rassemble les chefs d’État et de gouvernement des Etats membres. Il devra alors déterminer les grandes orientations politiques de l’Union européenne pour les 5 prochaines années, et même les 7 ans à venir du point de vue financier. En effet, il sera chargé de fixer avec la Commission européenne le prochain cadre financier pluriannuel, c’est-à-dire les grandes orientations financières de l’Union européenne pour les 7 prochaines années. De plus, il pourrait également former de nouveaux modes de coopération entre les Etats membres, notamment en favorisant un projet européen à plusieurs vitesses, souhait d’un autre président de l’Union européenne, Emmanuel Macron. Cette approche libérale du projet européen n’est pas à exclure durant le mandat de Charles Michel.
C’est à l’ex-ministre des affaires étrangères espagnol que revient le poste de Haut représentant pour la politique étrangère te de sécurité de l’Union européenne. Il a été désigné par le Conseil européen le 2 juillet 2019 pour un mandat de 5 ans qui prendra effet le 1er novembre 2019.
Après des études d’ingénierie à l’Université de Stanford, ainsi qu’un autre master en Economie d’énergie à l’institut français du pétrole, il poursuit ses études à l’Université Complutense de Madrid avec en effectuant un doctorat en Economie.
Avec ses multiples diplômes, il est dans un premier temps enseignant en Economie puis ingénieur auprès de la Compagnie espagnole des pétroles. Il entre parallèlement en politique au parti socialiste ouvrier espagnol. En 1982, il est nommé secrétaire général à l’Economie du ministère de l’Economie, puis Secrétaire d’État aux Finances. Une affaire d’évasion fiscale freine sa carrière qui le prédestinait à diriger le gouvernement en 2000.
Il s’éloigne alors de la scène politique nationale pour privilégier les questions européennes en représentant le Parlement espagnol à la Convention européenne de 2002 chargée d’établir le Traité Constitutionnel de l’Union européenne – qui ne sera pas ratifié en 2005 par l’ensemble des Etats. Il est ensuite élu Président du Parlement européen en 2004 pour un mandat de 2 ans et demi, puis il préside l’Institut universitaire européen de Florence entre 2010 et 2012. En juin 2018, il revient dans les affaires internes de son pays lors du retour du Parti socialiste ouvrier dans le gouvernement et aux menaces d’indépendance de la Catalogne. Il prend alors le poste de ministre des affaires étrangères en abandonnant le Conseil d’administration du groupe d’énergie Abengoa.
Sa nomination au poste de Haut représentant pour la politique étrangère et de sécurité de l’Union suscite par ailleurs des inquiétudes, notamment auprès du Kosovo. En effet, Joseph Borrell est anti-indépendantiste et l’Espagne ne reconnaît pas l’indépendance du Kosovo – craignant de créer un précédent pour la Catalogne. Ainsi, les Kosovars craignent que les négociations avec la Serbie restent dans l’impasse avec un Haut représentant ne reconnaissant pas l’indépendance de leur Etat.