Je suis née et j’ai grandi à Colle Val d’Elsa, une petite ville nichée dans la campagne toscane, une région riche en histoire et en traditions culinaires italiennes. Une ville qui, en grandissant, me semblait trop petite, et c’est pourquoi, après le lycée, j’ai décidée d’aller étudier à Londres, ma passion : les relations internationales.
Après 3 ans, j’ai obtenu mon diplôme, mais mon parcours académique ne s’est pas arrêté là. J’ai choisi de me spécialiser dans un domaine qui me passionnait beaucoup : la relation entre les politiques européennes et le changement climatique.
Ces études m’ont permis de rencontrer des personnes incroyables et de découvrir des endroits magnifiques, ce qui est déjà en train de se reproduire ici à Clermont. Je n’ai pas toujours su exactement ce que je voulais faire dans le futur, mais j’ai toujours su ce que je ne voulais pas faire. Après mes études, j’ai réalisé plusieurs stages à travers l’Europe et ailleurs, nourrissant ainsi ma soif de voyages et de découvertes en même temps.
Un jour, par hasard, je suis tombée sur une annonce de volontariat franco-italien dans cette ville nichée entre la verdure et des volcans endormis, Clermont-Ferrand, et j’ai décidé de postuler. J’ai toujours voulu faire partie d’équipes qui organisent des projets à l’échelle nationale, européenne, comme celle d’Europe Direct, et internationale, en diffusant les valeurs fondamentales de l’Union européenne.
En même temps, j’ai voulu mettre l’accent sur ce que l’on appelle à tort la “diplomatie douce” — c’est-à-dire les partenariats et les projets — mais qui, en réalité, représentent le cœur fondamental de la paix et de la coopération entre les peuples, voisins ou lointains. Et ça, je peux le faire grâce à plusieurs projets dans le département des relations internationales de la ville.
Grâce à ce projet de service civique, j’ai l’opportunité d’apprendre à animer des ateliers, à diffuser des informations et à créer des projets ayant un impact. Tout cela, tout en perfectionnant une langue qui me tient à cœur — le Français — et en vivant dans une région incroyablement riche comme Auvergne-Rhône-Alpes.
Bien que je sois ici depuis seulement quelques semaines, je me sens déjà chez moi ; j’ai déjà rencontré de nombreux volontaires dynamiques et jeunes clermontois avec qui j’ai partagé de très beaux moments.
J’espère que ce n’est que le début !
Mikita effectue sa mission de volontariat à Clermont-Ferrand jusqu’à l’été 2025, grâce à un partenariat avec l’association Concordia Auvergne.
Celle-ci promeut l’engagement et la mobilité internationale, notamment en mettant à disposition la volontaire franco-italienne auprès de la Ville de Clermont-Ferrand.