Question 1: Quand, comment et pourquoi êtes-vous arrivé (et resté) à Clermont-Ferrand ?
Je suis arrivé à Clermont en août 1981. J’étais diplômé de l’Université de Salford, déjà ville jumelle de Clermont-Ferrand, et je suis venu en tant que lecteur à l’Université Clermont II, comme on disait à l’époque. Je devais rester un an ou deux, mais j’ai rencontré ma femme et j’ai fait ma vie ici.
Q2: Pourriez-vous partager votre sentiment sur le Brexit ?
Je n’ai pas voulu le croire lorsque j’ai entendu le résultat du vote il y a presque 4 ans. Je regrette beaucoup que la Grande Bretagne quitte l’Union Européenne ; au-delà du message envoyé aux autres pays membres, j’ai peur que le Royaume-Uni se retrouve affaibli économiquement et culturellement dans les années à venir.
Q3: Quelles sont les conséquences du Brexit, pour vous-même et pour SIGMA?
Pour SIGMA Clermont, le Brexit signifie des difficultés en ce qui concerne la mobilité de nos élèves-ingénieurs vers la Grande-Bretagne. Sans le cadre du programme Erasmus+ ce sera dur, voire impossible, de garder une offre d’échange de semestres en université, par exemple. De même, le nombre de stages en entreprise va sûrement baisser de façon significative.
Sur le plan personnel, je ne suis plus Européen, ce que je regrette amèrement. J’ai donc entamé les démarches, comme beaucoup de mes compatriotes résidant en France, afin de demander la nationalité française.
Q4: Quelles sont vos missions en tant que Directeur des Relations internationales à SIGMA?
Développer, animer et coordonner les axes stratégiques de SIGMA Clermont et les actions qui en découlent dans le cadre de notre rayonnement international. Les missions principales de la Direction des Relations Internationales sont la mobilité entrante, mobilité sortante, collaborations recherche, collaborations industrielles, AAP européens…