L’Association Thermauvergne est cheffe de file du projet européen “ThermEcoWat” dans le cadre du programme européen de coopération transnationale “Interreg SUDOE”
Le projet a débuté en janvier 2024 pour une durée 3 ans. Le budget global du projet est de 2 028 858 € cofinancé à 75 pourcent par le FEDER (Fonds Européen de Développement Régional).
Les objectifs du projet sont :
– un nouveau modèle de station thermale, moteur de l’innovation pour la transition énergétique dans les territoires,
– le renforcement de la capacité des territoires thermaux concernés et de leurs opérateurs thermaux, à prendre des décisions éclairées (grâce à un Système d’Aide à la Décision) en matière de gestion de l’eau thermale et en matière de développement social, économique et sociétal (choix d’investissement, économie induite par la géothermie et nouvelles technologies de stockage de la chaleur, rééquilibrage rural/urbain…).
Le périmètre de l’espace SUDOE constitue un terrain d’expérimentation et de démonstration représentatif des différentes contraintes réglementaires et des conditions du changement climatique à différents niveaux d’évolution. Les sites thermaux impliqués dans le projet ThermEcoWat bénéficient de situations géographiques très différentes et sont donc impactés de manière différente par le changement climatique. Cette coopération transnationale à l’échelle du Sud-Ouest européen devrait donc permettre à nos territoires thermaux du Massif central de bénéficier, grâce aux échanges, d’un éclairage complémentaire utile à leur réflexion et à leur positionnement stratégique futur. Les leçons apprises dans d’autres territoires avec différents niveaux d’exposition aux événements climatiques extrêmes devraient permettre d’améliorer la résilience de nos territoires thermaux.
Thermauvergne est née en 1985 du regroupement des Syndicats Intercommunaux Thermaux du Puy-de-Dôme et de l’Allier. Elle œuvre depuis près de 40 ans à la défense des intérêts des stations thermales régionales et effectue la promotion collective du thermalisme auvergnat sous la marque “Auvergne Thermale”.
Thermauvergne porte une ambitieuse stratégie de coopération à l’échelle européenne. Notre association est membre associé de l’Association européenne des Spas (ESPA). Thermauvergne coordonne également des projets européens sur diverses thématiques comme la la prévention santé, l’énergie et l’impact du changement climatique.
L’Association Thermauvergne réunit les stations thermales d’Auvergne, de Creuse et de Saône-et-Loire : Bourbon-Lancy, Bourbon-l’Archambault, La Bourboule, Châteauneuf-les-Bains, Châtel-Guyon, Chaudes-Aigues, Evaux-les-Bains, Le Mont-Dore, Néris-les-Bains, Royat-Chamalières, Saint-Nectaire et Vichy.
L’Association La Route des Villes d’Eaux du Massif Central cheffe est de file du projet européen “GreenSPAS”, dans le cadre du programme de coopération territoriale “Interreg Europe”.
Le projeta débuté en janvier 2024 pour une durée de 4 ans. Le budget global du projet est 1 822 600 € cofinancé à 80 pourcent par le FEDER (Fonds Européen de Développement Régional).
Interreg Europe est le programme de coopération territoriale à l’échelle interrégionale (c’est-à-dire tout le territoire de l’UE) afin de permettre aux autorités locales et régionales d’améliorer leurs politiques publiques grâce à l’échange d’expériences.
Le projet “GreenSPAS” a pour objectif, à travers l’échange d’expériences, de soutenir un modèle plus écologique et plus résilient de villes et régions thermales confrontées au changement climatique en Europe.
L’adaptation au changement climatique est un processus qui consiste à se préparer et à s’ajuster de manière proactive, qu’il s’agisse de ses effets négatifs ou des possibilités qu’il offre.
En facilitant la collaboration entre les exploitants de stations thermales, les responsables des politiques publiques, les organisations environnementales et d’autres parties prenantes pour travailler conjointement à la création de villes et régions thermales d’Europe plus vertes et plus résilientes, il s’agira de partager les meilleures pratiques, d’échanger des connaissances et de l’expertise et de mettre en œuvre des initiatives durables.
Cette coopération à l’échelle européenne vise à permettre aux villes et régions thermales impliquées d’améliorer, grâces aux échanges d’expériences organisés sous forme de visites d’études, les politiques
publiques ciblées par le projet.
Les partenaires trouveront l’inspiration dans d’autres pays pour un modèle plus écologique et plus résilient de villes et régions thermales confrontées au changement climatique en Europe.
La Route des Villes d’Eaux du Massif Central est une association intercommunale regroupant 17 villes d’eaux réparties sur 4 régions et 9 départements.
Les stations adhérentes sont : Bourbon-Lancy, Bourbon-l’Archambault, La Bourboule, Châteauneuf-les-Bains, Châtel-Guyon, Chaudes-Aigues, Cransac-les-Thermes, Evaux-les-Bains, Le Mont-Dore, Montrond-les-Bains, Néris-les-Bains, Royat-Chamalières, Saint-Honoré-les-Bains, Saint-Laurent-les-Bains, Saint-Nectaire, Vals-les-Bains, Vichy. Depuis sa création en 1998, l’Association s’est donné comme objectif le changement d’image des villes d’eaux, en valorisant tout particulièrement leurs spécificités : le bien-être à l’eau thermale et le patrimoine thermal. Depuis 2016, la Route des Villes d’Eaux déploie le concept des Accros du Peignoir, qui vise à rajeunir l’image de la destination villes d’eaux, en renouvelant le ton et les codes de sa communication. La Route des Villes d’Eaux du Massif Central porte une ambitieuse stratégie de coopération à l’échelle européenne. Notre association est membre associé de l’Association européenne des villes thermales historiques (EHTTA) qui a obtenu en 2010 la mention d’Itinéraire culturel du
Conseil de l’Europe. De plus, depuis le 24 juillet 2021, l’une des stations de notre réseau, Vichy, fait partie des 11 villes thermales européennes inscrites sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO sous le nom des Grandes Villes d’Eaux d’Europe. La Route des Villes d’Eaux du Massif central coordonne également des projets européens sur diverses thématiques comme la culture thermale, le tourisme de santé, la prévention santé, l’énergie et l’impact du changement climatique.
Si le thermalisme est fait la renommée de l’Auvergne, les Grands Thermes de La Bourboule ont la particularité d’offrir un palette de soins de santé. En effet, le thermalisme santé permet de soigner des enfants, des personnes ayant eu un cancer, des affections respiratoires ou encore des problèmes de peau. Véritable levier de développement pour la ville, les Grands Thermes situés dans un bâtiment historique, n’avaient jamais fait l’objet de rénovation. Ainsi, des travaux d’ampleur viennent de commencer pour 3 ans, afin de les rénover, de les mettre aux normes, d’offrir un meilleur service à la patientèle, et même de créer une maison de santé pluridisciplinaire.
Pour cela, des fonds européens issus du plan de relance ont permis de contribuer aux 13 millions d’€ nécessaires pour cet immense chantier !
L’opération objet de la demande de subventionnement consiste en l’acquisition d’une friche thermale pour mobiliser l’installation d’une ligne de production de produits cosmétiques et la rénovation d’un ensemble immobilier pour y installer de l’habitat à destination des personnes âgées et/ou de l’hébergement touristique.
13 millions d’euros sont investis pour l’amélioration du confort des patients, la création d’un nouvel espace Premium, et la mise aux normes du bâtiment.
Objectif, outre le parti pris de redonner la lumière et les volumes d’origine au bâtiment, installer durablement La Bourboule dans la médecine thermale et développer les cures. Une Maison de santé pluridisciplinaire est notamment intégrée au projet.
Le projet bénéficie d’aides publiques :
La Dotation de Solidarité pour l’Investissement Local (DSIL) dans le cadre du Plan de Relance pour 1 494 104 €
Le fonds Avenir Montagne dans le cadre de France Relance pour 4 800 000 €
Une subvention de 3 000 000 € de la Région Auvergne-Rhône-Alpes (dont 1 000 000 € du plan thermal)
Une subvention de 306 000 € au titre du fonds exceptionnel en faveur du thermalisme par le Conseil Départemental du Puy-de-Dôme
La toiture : emblème de La Bourboule, elle date de la fin du XIXème siècle. Les 4 000 m² seront rénovés dont les trois dômes.
L’établissement : 2000 m² étaiement et 2 500 m² de protection des sols
Ce projet répond également au projet de d’investissement et de maîtrise des actifs avec le rachat des anciens Thermes Choussy. L’opération soutenue par l’Etat via le Fonds Friches a mobilisé une enveloppe de plus de 2 400 000 € aux côtés de la commune. L’enjeu : maîtriser l’intégralité de la ressource en eau minérale naturelle.
Améliorer le confort des patients et leur parcours de soin, de l’accueil aux salles en passant par les zones d’attentes
Créer un espace prémium permettant de positionner l’établissement sur une nouvelle patientèle
Augmenter le niveau de satisfaction des patients et, à court terme, leur nombre.
Répondre aux nécessités de mise aux normes du bâtiment : viser l’excellence en matière de respect des normes de sécurité sanitaire et environnementales, notamment sur le process thermal, le respect de la réglementation Radon (gaz), et la sécurité ERP (défense incendie, électricité).
Répondre aux enjeux environnementaux d’économie d’énergie et de préservation de la ressource en eau.
La majorité des établissements thermaux se situent dans des communes de moins de 5 000 habitants. Paradoxalement se sont souvent ces communes qui sont également touchées par les déserts médicaux. Ce paradoxe peut donner à l’établissement thermal une nouvelle fonction au sein de ces territoires en devenant un réel acteur de l’offre de soins locale.
C’est en partant de ce constat, que le projet des Thermes de La Bourboule a été construit autour d’une mutualisation des moyens entre la médecine dite de ville et la médecine thermale.
Le projet d’établissement s’inscrit dans une logique de développement de la médecine thermale d’excellence au service des patients. Plus largement, Les Grands Thermes couplés à la future maison de santé proposeront une prise en charge différenciée de des patients thermaux et de la population locale. L’objectif est de proposer des solutions innovantes en matière de santé intégrative avec un volet « prévention santé » mise à disposition pour les praticiens de la médecine dite de ville. Concrètement, les patients des médecins de La Bourboule auront accès aux équipements des Grands Thermes pour être soignés.