Depuis 2019, le Centre Europe Direct Clermont Puy-de-Dôme dote le prix du meilleur film européen, pendant le Festival international du court-métrage, parmi les films en compétition internationale. La réalisatrice ou le réalisateur du film lauréat reçoit 1 500 €.
Le film lauréat du prix du meilleur film européen est automatiquement candidat dans la catégorie “courts-métrages” en vue de la 36e édition des European Film Awards.
Fondée en 1988, l’Académie Européenne du Film réunit 4 400 professionnels européens du cinéma dans le but commun de promouvoir la culture cinématographique de l’Europe.
Remise du Prix du Meilleur film européen 2022 par Lionel Chauvin,
Président du Département du Puy-de-Dôme
Les gagnants du prix du meilleur film européen :
2020 : “Invisivel Heroi” de Cristèle Alves Meira, Portugal, Fiction, 28’. La réalisatrice fait partie du jury international en 2023 !
2021 : “Dalej jest dzien” de Damian Kocur, Pologne, Fiction, 25’
2022 : “The bayview” de Daniel Cook, Royaume-Uni (Écosse), Documentaire, 18’
2023 : “Las visitantes” d’Enrique Buleo, Espagne, Fiction, 15′
Remise du prix du meilleur film européen 2023
Las visitantes d’Enrique Buleo devient candidat pour les European Film Awards
Affiche du Festival 2023 réalisée par Regina Pessoa,
illustratrice et réalisatrice portugaise.
Pendant le Festival, se déroule également le Marché du Film Court, qui est le plus important marché pour les professionnels du court-métrage du monde entier. Ce marché est co-financé par le programme européen “MEDIA“, l’un des 2 volets du programme “Creative Europe“.
En 2019, 186 057,21 € de fonds européens ont été accordés à l’association “Sauve qui peut le court-métrage” pour l’organisation du marché du film court à Clermont-Ferrand.
Créé en 1986, le Marché du film court attire plus de 3500 professionnels du monde entier, avides de consulter un catalogue de plus de 7500 films envoyés dans l’espoir de figurer dans l’une des compétitions du Festival. Sauve qui peut le court métrage organise une cinquantaine de rencontres destinées à rapprocher réalisateurs, producteurs, diffuseurs et acheteurs.
Il existe également 2 sélections “Prix du public européen”, où c’est le vous qui votez.
9 films sont à visionner et à noter de 1 à 5 (sauf le film français “Partir un jour” pour lequel le public français ne peut évidemment pas voter).
EUR 1 :
EUR 2 :
Ouverture de la 45ème édition du Festival par Eric Roux
“La diversité est inhérente à ce qu’est le court métrage et ce qu’est le festival. En Européen convaincu, l’un des axes essentiels à l’existence de ce que nous essayons de fabriquer, d’un point de vue social et culturel au niveau de l’Europe, c’est bien une acceptation, une curiosité, une envie de la diversité. (…) Clermont-Ferrand est une ville essentielle dans ce qu’est l’expression cinématographique aujourd’hui en France, en Europe et dans le monde.“
Eric Roux, Président de l’association “Sauve qui peut le court-métrage”. Source La Montagne 27/01/2023.
Si l’Europe est à l’honneur pendant le Festival, il y en a pour tous les goûts et tous les âges ! Plus de 500 films sont programmés dans 13 salles de projection, des compétitions nationale, internationale et labo, Taïwan à l’honneur, rétros Libido, regards d’Afrique, des séances enfants…. Et aussi des expositions, des conférences, l’atelier (studio éphémère de cinéma), des concerts tous les soirs au Lieu-Dit et des petits ateliers du cinéma à Mille Formes !
Tous le programme des événements en parallèle des films ici.
10 accueils de loisirs du Puy-de-Dôme ont échangé des décorations de Noël avec d’autres écoles d’Europe.
Comme chaque année depuis 2018, Clermont-Ferrand participe à l’échange de décorations de Noël avec des écoles d’Europe.
En 2022, 5 écoles de Clermont-Ferrand et 5 du Puy-de-Dôme participent à ce projet. Les écoles situées en dehors de Clermont-Ferrand font partie du réseau de partenaires des Kiosques Europe.
Il s’agit des accueils de loisirs maternelle Victor Duruy, Chanteranne, Aristide Briand, Michelet, Victor Hugo à Clermont-Ferrand et aussi l’école de Coudes, l’accueil de loisirs de Saint-Germain-Lembron, les p’tits volcans à Pontgibaud, le centre d’animations municipal de Cournon-d’Auvergne et l’accueil périscolaire maternelle Lucie Aubrac à Cournon-d’Auvergne.
Chaque accueil de loisirs fabrique 25 décorations pour les envoyer à 25 écoles différentes partout en Europe. En retour, ils reçoivent autant de décos de leurs correspondants, pour décorer leur sapin européen !
Chaque jour, les enfants reçoivent des décorations d’Allemagne, d’Italie, de Pologne, d’Espagne, d’Autriche, de Suède, de Tchéquie, de Grèce, de Hongrie, de Roumanie, de Slovaquie, du Royaume-Uni, de Croatie, de Lituanie, du Portugal, de Bulgarie et même d’autres villes françaises. Ainsi, ils découvrent comment leurs copains d’Europe passent les fêtes de fin d’année, car si nous fêtons tous quelque chose au milieu de l’hiver, c’est chacun à sa façon.
De Saint-Nicolas le 6 décembre aux Rois mages le 6 janvier, du poisson à la lessive au gâteau des rois, il y a tellement de traditions différentes des nôtres à connaître !
Un grand merci à la Direction des loisirs, des enfants et des adolescents qui aide dans la coordination des accueils de loisirs,
ainsi qu’à la Direction des Sports et de la Logistique qui livre les sapins aux 5 écoles de Clermont-Ferrand.
Un immense merci à tout.e.s les responsables d’accueils de loisirs, au responsables éducatifs et aux directeurs.trices qui se sont impliqué.e.s dans ce projet.
Et bravo à tous les enfants qui ont collé, coupé, pailleté, dessiné… !
Les sapins européens du Puy-de-Dôme, édition 2022 :
Saint-Germain-Lembron
Chanteranne
Pontgibaud
Coudes
Aristide Briand
Cournon-d’Auvergne
Victor Hugo
Victor Duruy
Michelet
Le sapin du Centre Europe Direct Clermont Puy-de-Dôme !
Crédits photo : @Ville de Clermont-Ferrand/Direction de la Communication
Le groupe territorial de la mobilité européenne du Puy-de-Dôme ont organisé une journée de promotion de la mobilité européenne et internationale pour les 15-30 ans, le 30 novembre dernier au Lieu-Dit à Clermont-Ferrand.
Plus de 90 jeunes ont participé à 6 ateliers sur les programmes de mobilité, l’interculturalité, leurs envies de partir, et autour de témoignages de jeunes revenus de mobilité (jeune fille au pair, Erasmus+, Corps Européen de Solidarité…).
Le but était de lutter contre l’auto-censure de nombreux jeunes, en informant sur les nombreuses possibilités de bouger en Europe. Cela s’inscrit dans l’année européenne de la jeunesse et les 35 ans du programme Erasmus+.
A l’issue des ateliers, tous les partenaires, les jeunes et le grand public ont échangé autour de stands, pour pouvoir poser leurs questions et obtenir des informations et des brochures sur la mobilité.
La journée s’est suivie d’une soirée spectacle extraordinaire, mêlant danse hip-hop, théâtre d’improvisation et la musique assistée par ordinateur.
Les compagnies Arts Qi Med, Do it for the culture et Fat’Fil ont proposé une création originale sur le thème de la mobilité.
De jeunes clermontoises se « rêv’el-ent » ensemble au public. Utopie pluridisciplinaire élaborée par la chorégraphe Fatima Zahra El Moumni et le musicien et compositeur Philippe Bonnet, produit par le festival “Les Trans’urbaines”, cette performance a enchanté le public, par l’énergie dégagée des jeunes filles et par la qualité du mouvement.
La Musique Assistée par Ordinateur, c’est l’art du beatmaking, du recyclage sonore et de la transformation. Un art qui puise sa matière dans les vieux disques… Un bruit, la nature, le quotidien, la circulation, une mélodie qui résonne. C’est réinventer la musique ! Des jeunes ont participé à l’élaboration de la bande-son diffusée ce soir-là, lors d’ateliers précédents le 30 novembre.
Le théâtre d’impro, c’est mettre la lumière sur la créativité, l’imagination, le lâcher-prise et la fantaisie. Le tout dans un esprit de coopération, de jeu et d’exploration. Daniela et Malcom sont 2 jeunes qui ont accepté de se prêter au jeu et se sont lancés sur scène sans être acteurs, aux côtés de Bastien et Pauline de la compagnie Arts Qi Med.
Les partenaires du groupe territorial de la mobilité du Puy-de-Dôme :
Chaque année, le Rendez-vous du carnet de voyage permet à plus de 100 carnettistes d’exposer leurs carnets de voyages et de rencontrer le public, pendant 3 jours. Si l’événement a toujours été profondément ouvert sur le monde en accueillant des artistes du monde entier, cette année il devient international même dans son intitulé, en devenant « le Rendez-vous international du carnet de voyage ».
Depuis 22 ans, c’est le plus grand événement consacré au carnet de voyage : de l’aquarelle à la bande dessinée, du carnet traditionnel aux carnets numériques et sonores, tous les styles sont représentés.
Afin de faire du « Rendez-vous » un véritable carrefour du carnet de voyage, l’association « Il Faut Aller Voir » s’investit dans la mise en place de plusieurs projets de coopération internationale. Activement soutenue par la Ville de Clermont-Ferrand à cet égard, l’association met en valeur des villes du Réseau international des Villes Michelin.
En 2021, pour la 1ère fois, 4 carnettistes du RIVM étaient présents : Felix TAMAYO de Valladolid en Espagne (acarela.blogspot.com), Kerstin Schoch de Karlsruhe (Instagram : kerstins_sketches) en Allemagne, Daniel Valencia Garcia de Querétaro au Mexique et Sighanda de Cuneo en Italie.
Né en 1963 à Regensburg, enfant déjà, il aimait dessiner et peindre. Depuis 1982, crayon et papier l’accompagnent dans tous ses déplacements. Sur le plan professionnel, il travaille comme directeur informatique pour un groupe international. Josef est un Européen convaincu, c’est pourquoi il voyage surtout en Europe. Comme une partie de la famille de Josef Lermer vit à Vienne, son sujet de prédilection est, outre Regensburg, la capitale autrichienne. Ce qu’il trouve fascinant dans l’urban sketching, c’est que, même après des années, on peut se remémorer l’atmosphère du lieu et rencontrer partout des personnes partageant les mêmes idées.
Maître de conférences à la Manchester Metropolitan University, responsable du cours BA (Hons) Interior Design et ancienne architecte, son style de dessin élégant met l’accent sur la valeur du stylo, du crayon et de l’aquarelle dans la communication de l’espace et des bâtiments. Lors d’un échange d’enseignement à l’École polytechnique Temasek de Singapour en 2012, elle a découvert la communauté mondiale des croquis urbains et est depuis activement engagée auprès des Urban Sketchers. Elle a créé le Manchester Urban Sketching Group la même année, et son livre Archisketcher a été publié en 2015. Avant le Covid-19, elle a animé des ateliers de dessin spécialisés dans la compréhension de la perspective. Elle a collaboré avec Winsor & Newton et Derwent sur des opérations artistiques médiatisées et avec The Big Draw. Elle fait également partie du comité de rédaction de Mancunian Books. Son travail a été présenté dans le Sunday Observer News Review et sur le site Web du Guardian.
Natif de Clermont-Ferrand, il a suivi des études graphiques et conjugue ses passions (le dessin et les voyages) pour créer une collection de carnets de voyage et de BD. Il fait rarement des kilomètres pour aller voir un site, préférant traîner dans les villes, les campagnes, les petits cafés, attendant la rencontre facilitée par le fait de dessiner in situ.
« En 1991, j’avais réalisé, en commande, une série de dessins sur la ville de Clermont-Ferrand. Ma ville, sur laquelle je jetais un regard “quelque peu provocateur”, dixit un journaliste, a aujourd’hui revêtu des couleurs plus chatoyantes. Ses murs gris se sont habillés de robes roses, ocres jaunes, rouges et saumon. À moins que ce ne soit mon regard qui ait changé !? Par une nouvelle série de dessins réalisés sur les mêmes lieux, trente et un ans plus tard, je veux marquer ces transformations de la cité. »
Elle a cessé son activité de gestionnaire dans le secteur financier au bout de 20 ans pour se consacrer entièrement à son art. Exposant régulièrement ses dessins, peintures, illustrations et bandes dessinées, elle a reçu la mention honorable de la 2ème Biennale de dessin d’Almada en 2018. Elle anime également des ateliers et réalise des illustrations pour des livres. Braga marque l’œuvre de Patrícia, qui a trouvé à travers elle la meilleure façon d’interpréter et de dépeindre ses origines. Braga est sa ville, celle de ses parents et grands-parents : cela se voit dans ses dessins qui ne parlent pas seulement de lieux et de façades emblématiques mais des cloches qui marquent le temps, des tambours traditionnels, des accordéons, des rituels, des églises, des traditions, des terrasses, des grands moments et petits détails, du silence, des points de vue, des arbres et des fontaines, des places et des avenues, des gens pressés ou non, passant avec ou sans but…
Le prochain Rendez-vous international du carnet de voyage se tiendra les 18, 19 et 20 novembre 2022
à Polydôme, place du 1er mai, à Clermont-Ferrand (accès direct en tram)
Ouvert de 9h00 à 19h30 les vendredi et samedi
et de 9h à 18h le dimanche (transports gratuits le weekend)
Comme chaque année depuis 2018, la Direction des Relations Internationales et de la Francophonie (DRIF) de l’Université Clermont Auvergne (UCA) organise le concours “My Erasmus Spot“. Il s’agit d’un jeu concours récompensant la meilleure vidéo de 30 secondes présentée par les étudiant.e.s sur les bénéfices de leur expérience Erasmus+. 2022 marquant les 35 ans du programme Erasmus+, c’était aussi le thème du concours.
Cette année encore, les étudiant.e.s revenus de mobilité ont présenté leur vidéo lors de la Journée de la Mobilité Internationale (JMI) pendant les Erasmus Days.
Le 13 octobre 2022, les participant.e.s à la JMI ont découvert les vidéos et voté en direct pour leur préférée !
Ainsi les 3 lauréat.e.s sont :
Bravo à eux 3 !
Vous pouvez retrouver toutes les vidéos des lauréats de chaque année sur notre page vidéos.
* Mise à jour *
« Le processus de sélection a été extrêmement difficile, avec des débats intenses et profonds. Bourges a simplement été la ville qui répondait le mieux aux six critères, explique la présidente du jury Rossella Tarantino qui salue le haut niveau des candidatures présentées. Les quatre dossiers ont été de véritables enchantements qui ont permis d’enrichir notre perception de la France contemporaine. »
Bourges sera aux côtés de České Budějovice en République Tchèque et Skopje en Macédoine du Nord en 2028.
« Ce processus de construction de ce projet de Capitale européenne de la Culture où chacun apporte sa pierre est en soi une illustration du projet européen, constate Valérie Drezet-Humez cheffe de la Représentation de la Commission européenne en France. Vous avez réussi à inscrire l’Europe dans la réalité quotidienne de vos citoyens en faisant de vos villes des plate-formes de discussion où les expressions culturelles sont à la croisée de certains grands enjeux : la lutte contre réchauffement climatique, la relation parfois distendue entre espace des villes et rural, la question de la santé physique et mentale à la sortie de la pandémie ou encore l’importance des mobilités et de la visibilité de l’ensemble des territoires. »
Le dossier de candidature de la seconde phase a été déposé le 3 novembre 2023. Téléchargez-le ici !
La visite du jury européen sur place a eu lieu début décembre 2023.
Vendredi 3 mars 2023, les 4 villes finalistes ont été annoncées à l’institut national du patrimoine !
Clermont-Ferrand Massif Central fait partie du carré final, avec Rouen, Bourges et Montpellier. Une étape décisive vient d’être franchie.
Le dossier a été déposé en décembre 2022 au Ministère de la Culture. 60 pages qui présentent le territoire, l’engagement, les actions depuis 2015 et jusqu’en 2028…
Le grand oral de présentation devant le jury français a eu lieu le 1er mars 2023.
Lisez le résumé de la candidature ici, et le rapport du jury ici.
QU’EST-CE QUE C’EST ?
Le programme des Capitales Européennes de la Culture (CEC) est une initiative créée par l’Union européenne pour célébrer la richesse et la diversité de ses territoires et de ses citoyen.ne.s.
61 ont été désignées depuis 1985, année où le programme a été lancé. La France, pour sa part, a déjà obtenu 4 fois le titre :
en 1989 à Paris,
en 2000 à Avignon,
en 2004 à Lille
en 2013 à Marseille-Provence.
Pour l’édition 2022, les villes de Kaunas au centre de la Lituanie, Esch-sur-Alzette deuxième ville du Luxembourg et Novi Sad en Serbie surnommée “l’Athènes serbe”, sont les 3 lauréates et succèdent ainsi à Galway en Irlande et à Rijeka en Croatie. En pleine période de crise sanitaire, la Commission européenne avait proposé de prolonger l’année de CEC à ces 2 dernières, lauréates de 2020, jusqu’à la fin du mois d’avril 2021. Mais les mesures de confinement et de distanciation sociale ayant particulièrement touché le secteur culturel, les villes avaient été contraintes de reporter ou réorganiser un certain nombre d’événements, en les adaptant aux mesures sanitaires en vigueur, parfois en distanciel !
Ainsi, pour tenir compte du calendrier des prochaines villes lauréates, la Commission avait aussi proposé de reporter de 2021 à 2022 le titre de CEC de Novi Sad, et de 2021 à 2023 celui de Timisoara (Roumanie) et d’Elefsina (Grèce).
En 2019, c’était Plovdiv (Bulgarie) et Matera (Italie).
De nombreuses manifestations culturelles sont prévues tout au long de cette période pour célébrer l’événement, mais quel est l’impact pour le territoire local ?
RETOUR SUR LES ORIGINES ET LES RETOMBÉES DE CE LABEL NÉ EN 1985
A l’origine des CEC, on trouve la conviction, chez les responsables européens, que l’Europe s’est trop longtemps préoccupée de politique et d’économie, négligeant les échanges culturels entre ses citoyens.
L’initiative remontant à 1985 revient à l’actrice Melina Mercouri, alors Ministre grecque de la Culture. 2 ans plus tard, également sous l’impulsion du Français Jack Lang, Athènes devient la 1ère “ville européenne de la culture”. L’appellation est transformée en 1999 pour revêtir sa désignation actuelle, plus honorifique.
FINALITÉ : LE BUT ET LES OBJECTIFS DE CETTE INITIATIVE
Le but ultime serait que la ville choisie puisse clairement devenir la star du continent, attirer plus de touristes et faire vivre culturellement la ville comme jamais elle ne l’a fait auparavant. De façon plus officielle, et selon la Commission européenne, ce serait de “mettre en valeur la diversité de la richesse culturelle en Europe et les liens qui nous unissent en tant qu’Européens”. Il s’agit donc, pour les villes mises à l’honneur, de promouvoir leur patrimoine et leur dynamisme culturel à travers l’organisation d’expositions, de festivals ou encore de débats et d’autres événements, tout en bénéficiant d’une couverture médiatique non négligeable grâce à la labellisation européenne.
Si cette expérience européenne est une opportunité de développement et de rayonnement pour un territoire, sa mise en œuvre est également une aventure fédératrice pour les forces vives locales. Il s’agit d’une mise en mouvement qui mobilise tous les secteurs d’activité et tous les milieux, aussi bien culturel ou économique que social ou éducatif… et les citoyen.ne.s dans leur ensemble.
Les objectifs pour atteindre ce but sont donc multiples et bien définis :
mettre en valeur la richesse culturelle et patrimoniale (par exemple pour Clermont-Ferrand : la Chaîne des Puys devenue patrimoine mondial de l’UNESCO, le festival international du court-métrage, le festival de musique Europavox, etc)
favoriser la contribution de la culture au développement des villes
accroître le sentiment d’appartenance à un espace culturel commun
renforcer l’identité des villes européennes, tout en apportant un souffle nouveau sur le cadre de vie de ses habitant.e.s.
QUI DÉCIDE ET QUI PEUT VOTER POUR CELA ?
L’ordre des pays dont les villes peuvent prétendre à ce titre est déterminé à l’avance. Des règles précises assurent une rotation équitable entre les États membres.
Depuis 2009, au moins 2 villes se partagent le label contre une seule auparavant ; l’une est issue d’un des “anciens” États-membres et l’autre d’un pays entré plus récemment. Une 3ème lauréate peut venir s’ajouter, issue cette fois-ci d’un pays tiers, voire d’un pays candidat. C’est ainsi que Istanbul, en Turquie, a pu porter le titre en 2010 aux côtés de Pecs en Hongrie et Essen en Allemagne. L’ancienne capitale ottomane souhaitait profiter de la situation pour marquer son ancrage européen et sa modernité culturelle.
LES FINANCEMENTS
Ce programme bénéficie à l’évidence de fonds européens via le volet Culture du programme “Europe Créative”, doté d’un budget global de 2,5 milliards d’Euros sur la période 2021-2027. Environ 33 pour cent du budget de ce programme sont dédiés à ce volet de la Culture.
Cependant, l’intérêt pour les villes désignées ne se résume pas uniquement à l’obtention de subventions européennes, d’ailleurs jugées insuffisantes par la plupart des organisateurs. Il semble se trouver principalement dans les retombées économiques et l’image de marque qu’elle octroie.
En effet, en 2004, la Commission s’était penchée sur ces motivations qui avaient poussé les 29 villes lauréates des 10 années précédentes à déposer leur candidature. Le constat était clair et unanime : “la plupart d’entre elles poursuivait de nombreux objectifs renvoyant souvent au besoin de développer le profil international de la ville et de sa région, de mettre en place un programme d’activités culturelles et d’événements artistiques, d’attirer des visiteurs et de renforcer la fierté des villes et l’image qu’elles ont-d’elles-mêmes”.
Le programme des capitales européennes de la culture a sans doute permis à de nombreux touristes européens de découvrir les richesses de villes du continent, certaines encore peu ou pas connues !
Mais le rapport livrait néanmoins des conclusions mitigées sur cette participation du label au renforcement de l’intégration européenne. Peu de villes semblaient attachées à la dimension européenne de l’événement et “les attentes de coopération entre villes partageant le titre n’ont pas été réalisées ou maintenues”, notait cette fois encore la Commission.
Cette dernière réalise désormais un rapport annuel d’évaluation sur l’organisation des événements par les villes lauréates. La dimension européenne semble alors prendre une place plus importante et devenir un critère incontournable dans la sélection.
ET CLERMONT-FERRAND LA-DEDANS ?
En 2028, la France accueillera pour la 5ème fois la Capitale Européenne de la Culture. Face à notre Ville, Amiens, Bastia, Bourges, Lens, Montpellier, Nice, Reims, Rouen et Saint-Denis se sont déclarées candidates.
La même année, une 2nde CEC sera désignée en Tchéquie.
Clermont-Ferrand a entamé un long processus pour concurrencer ces autres villes de France. En réalité, elle travaille sur son projet de candidature depuis 2015. D’ailleurs, c’était dans le programme de campagne du Maire Olivier Bianchi, élu en 2014.
Après avoir été portée directement par la Ville entre 2015 et 2021, depuis 2021, la candidature est portée par l’association Clermont-Ferrand – Massif Central 2028, présidée par Cécile Coulon, romancière, poétesse et essayiste. La création d’une association relève d’une volonté politique de faire de la candidature un programme partagé avec les publics, basé sur l’inclusion et la co-construction, au contraire d’un grand show artistique.
La mission de cette association relève donc de la contribution à une vie plus conviviale et épanouissante pour tous, de Clermont-Ferrand mais aussi plus largement à l’ensemble du Massif Central. Tout cela consiste à inventer un nouveau modèle de convergence durable d’acteurs locaux, de valorisation et de dialogue des territoires, pour une Europe épanouie. Enfin, l’ambition est bien entendu d’être élue Capitale Européenne de la Culture en 2028 et même de la dépasser en créant une adhésion citoyenne pérenne.
LE CALENDRIER ET LES PROCHAINES ÉTAPES
La candidature CEC s’incarne bien au-delà d’une programmation culturelle riche, c’est toute une dynamique du territoire. C’est pourquoi beaucoup d’actions du Centre Europe Direct sont réalisées en partenariat avec l’association Clermont-Ferrand Massif Central 2028.
Le Mois de mai est le Joli Mois de l’Europe. 2022 offre un contexte particulièrement européen, avec la Présidence française du Conseil de l’UE ce semestre, l’année européenne de la jeunesse, et le dépôt de la candidature de Clermont-Ferrand pour devenir Capitale Européenne de la Culture en 2028.
Comme chaque année depuis son ouverture en 2018, le Centre Europe Direct Clermont Puy-de-Dôme propose un programme d’activités construit avec ses partenaires. Cette année, c’est avec :
Clermont-Ferrand Massif Central 2028, les Jeunes Européens Auvergne, le Mouvement Européen Auvergne, Worldtop ESN, CACIAuRA, projet Etudes et Chantiers, Concordia Auvergne, Sauve Qui Peut le Court-Métrage, la Direction des Relations Internationales et de la Francophonie de l’UCA, l’Académie de Clermont-Ferrand, les Arts en Balade, la Ville de Cuneo, les Kiosques Europe du Puy-de-Dôme, le SMTC, les Centres Europe Direct de l’Allier, du Cantal, et d’Isère-Savoie, Clermont Auvergne Métropole et le projet UrbEnPact.
L’Europe en 1 mot, pour vous c’est…
Europe Express,
le jeu de piste géant en vidéo !
La Nuit de l’Image Européenne en vidéo :
Etudiant.e.s, vous sentez-vous citoyen.ne.s européen.ne.s ?
La Tchéquie au menu
des écolier.e.s clermontois.e.s !
Le Joli Mois de l’Europe 2022 !
Site de la Ville de Clermont-Ferrand
La Montagne le 3 mai 2022 sur le Music Europe Day
Magazine “Demain Clermont” N°346 spécial Europe
Magazine “Le Petit Demain” avril-mai-juin 2022 N°28
Le Semeur Hebdo le 5 mai sur le JME 2022
La Montagne le 6 mai 2022 sur Daniela, CES de Concordia Auvergne
La Montagne le 8 mai 2022 sur l’exposition “Graines d’Européens !” à la Mairie
La Montagne le 9 mai 2022 sur le Joli Mois de l’Europe 2022
La Montagne le 14 mai 2022 sur le label “Ville Européenne” de Ceyrat
Clermont Info 63 le 17 mai 2022 sur le JME
La Montagne le 18 mai sur le Sommet des Sommets
La Montagne le 20 mai sur la plaque “Ville Européenne” à la Mairie de Clermont-Ferrand
La Montagne le 23 mai 2022 sur le Kiosque Europe de Cournon-d’Auvergne
“3 questions à” dans la matinale de RCF Puy-de-Dôme du 4 mai 2022 :
Reportage de France 3 Auvergne du 9 mai 2022 : interview de Jérôme Auslender, Adjoint au Maire en charge des affaires européennes et des relations internationales
Le label « Ville européenne » a été créé par les Jeunes Européens France, le Mouvement Européen France et l’Union des Fédéralistes Européens France afin de promouvoir la démocratie européenne et de faire vivre l’esprit européen des villes. Ce label se compose en 4 domaines d’actions : pédagogie, coopération, citoyenneté et culture.
En avril 2022, les Jeunes Européens France accordent leur label et la plaque « Ville européenne » à Clermont-Ferrand !
“Celle-ci vient récompenser votre bilan équilibré des actions réalisées dans le cadre de la grille d’évaluation, vos projets d’envergure européenne et vos relations entretenues avec vos villes jumelées. La Ville de Clermont-Ferrand est désormais une ville européenne modèle en matière de promotion de la citoyenneté européenne pour le réseau des communes labellisées à l’échelle nationale. La Plaque Ville européenne est une étape supérieure dans l’aventure du Label qui permet de réaliser notre vœu partagé de s’investir davantage dans la promotion de la démocratie européenne. Nous nous réjouissons d’être à vos côtés comme partenaires privilégiés pour vous accompagner dans la mise en œuvre de projets novateurs et ambitieux pour faire de l’Europe une réalité quotidienne auprès des citoyens. La Plaque est le symbole d’un engagement fort et une récompense. Elle implique à ce titre des
obligations en matière de communication, de responsabilité, de maintien des relations et de compte rendu.”
En 2020, le Maire Olivier Bianchi a signé la lettre d’engagement en tant que candidat lors des dernières élection et à présent c’est en tant que Maire qu’il a signé la convention et la charte du label.
En effet, le 1er geste politique du Maire une fois élu en 2014 a été d’apposer le drapeau européen sur le fronton de la Mairie, marquant ainsi l’engagement fort de la Ville pour l’Union européenne. Car bien que centrale géographiquement, la Ville est très ouverte sur l’Europe et le monde, et l’obtention du label « Ville européenne » représente la concrétisation de cette véritable identité européenne. De plus, si la Ville souhaitait obtenir le label « Ville européenne » c’est également afin de faire partie du réseau des villes françaises l’ayant déjà obtenu, à l’instar d’Arras, Rouen, Reims, Nantes, Paris ou encore Poitiers.
Toute action qui promeut l’appartenance à l’Union européenne, valorise ses valeurs, concrétise la citoyenneté européenne ou permet aux citoyens clermontois de saisir les opportunités européennes est essentielle dans la politique publique de Clermont-Ferrand.
Clermont-Ferrand a développé, depuis plus de 50 ans, des liens avec d’autres villes dans le monde. Aujourd’hui, la Ville a une politique européenne et internationale ambitieuse.
L’action extérieure de la ville de Clermont-Ferrand a dépassé le simple cadre de la coopération internationale décentralisée ou de l’aide au développement pour participer à la promotion économique, sociale et culturelle de son territoire.
Dans cet esprit, cette action s’est traduite simultanément par le souhait d’une utilité directe des relations internationales au service du territoire, correspondant à la logique d’attractivité et par la volonté d’une ouverture sur/vers le monde, correspondant aux idéaux et valeurs humanistes de la ville.
Orientations stratégiques de “projection à l’extérieur” dite d’internationalisation pour affirmer la présence de Clermont-Ferrand dans “l’archipel” des villes du monde : une ambition internationale affirmée pour Clermont-Ferrand qui vise, d’une part, à faire connaître et partager les savoir-faire clermontois en Europe et dans le monde et, d’autre part, à impliquer et associer les clermontois à cet engagement européen et international.
Les actions phares de la Ville de Clermont-Ferrand en matière de relations européennes et internationales depuis 2014 sont :
1. La création du Réseau International des Villes Michelin,
2. L’obtention du label Europe Direct depuis 2018,
3. La candidature en tant que Capitale Européenne de la Culture en 2028.
4. Et d’autres projets et réseaux européens, comme la NEM, les séjours internationaux de jeunes, CreArt ou encore l’attribution de bourse de mobilité internationale.
La plaque “Ville européenne” a été dévoilée à l’Hôtel de Ville, à l’occasion de la Journée de l’Europe, le 9 mai 2022.
Aussi, le label “Ville européenne” a également été attribué à la Ville de Ceyrat,
qui a inauguré son 1er Kiosque Europe le 18 mai, au collège Henri Pourrat.
Le 9 mai 2021, les 3 institutions européennes ont lancé une plateforme multilingue en direct de Strasbourg, pour que tout.e.s les citoyen.ne.s européen.ne.s puissent donner leur vision de l’avenir de l’UE.
Depuis, en plus des contributions en ligne, des débats et panels locaux se sont organisés, afin de recueillir la voix des Européen.ne.s.
Les 25 et 26 mars 2022 au Parlement européen à Strasbourg, la plénière de Conférence débattra des propositions préliminaires préparées suite aux échanges de 9 groupes de travail de l’assemblée plénière. Ces 1ers projets, regroupés par thèmes, se fondent sur les recommandations des panels de citoyens européens, des panels nationaux ainsi que les idées recueillies via la plateforme numérique multilingue et les échanges tenus lors des précédentes sessions plénières de la Conférence.
Pour chaque panel de citoyens européens, environ 200 Européens d’âges et de milieux différents, originaires de tous les États membres, se sont réunis pour discuter et adopter des recommandations sur les défis auxquels l’Europe est confrontée aujourd’hui et sera confrontée à l’avenir. Leurs recommandations présentées par les panels à la plénière de la Conférence sont disponibles sur la page web dédiée.
Les citoyens peuvent toujours soumettre des contributions sur la plateforme afin de permettre au débat de se poursuivre en ligne. Les contributions introduites après le 20 février pourront faire l’objet d’un rapport final après le 9 mai 2022.
En 2021, 18 débats (1 par région) ont été organisés par le Ministère de l’Europe et des Affaires Etrangères, dont un à Clermont-Ferrand pour Auvergne-Rhône-Alpes en septembre 2021.
Plus de 50 personnes venues de toute la grande Région avaient phosphoré pendant 3 jours. Le Centre Europe Direct, le Centre Erasme et la Faculté de Droit avaient participé en tant qu’experts de l’UE.
A Clermont-Ferrand, si le Centre Europe Direct est à votre écoute tous les jours, il organise également des débats #COFE.
Un 1er débat s’est tenue en ligne en décembre 2021.
Puis le 19 mars 2022 à la médiathèque La Licorne de Saint-Germain-Lembron sur le thème de l’environnement.
Enfin, le 29 mars au Grin, sur le thème du climat et des migrations.
A chaque débat, des citoyen.ne.s sont invités à échanger sur l’avenir de l’Europe autour d’un thème spécifique. Après avoir cadré le sujet, en leur donnant des éléments de contexte (données chiffrées, cadre législatif, politiques européennes…), chacun.e peut donner son avis et en apprendre plus sur le sujet.
Au Grin, une vingtaine de citoyen.ne.s ont échangé sur la thématique “climat et migrations”, selon la technique d’animations des 3 thés.
Les Jeunes Européens Auvergne et Concordia Auvergne ont fixé le cadre :
Lors de la signature du traité international de l’Accord de Paris, l’Union européenne s’est engagée à réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 40% par rapport aux niveaux de 1990 d’ici à 2030 et s’est engagée à atteindre la neutralité carbone d’ici 2050 par le biais du Pacte vert pour l’Europe.
En juin 2021, le Parlement européen a approuvé la Loi européenne sur le climat rendant la neutralité climatique d’ici 2050 juridiquement contraignante dans l’UE et fixant un objectif intermédiaire de 55 % de réduction des émissions d’ici 2030.
En 2020, l’UE et ses États membres ont engagé 23,39 milliards d’Euros pour financer la lutte contre le changement climatique afin d’aider les pays en développement à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre et à s’adapter aux effets du changement climatique.
6 ans après les accords de Paris, le GIEC a une nouvelle fois dressé un constat accablant et inquiétant : transformer les promesses en actes concrets semble encore trop difficile pour la plupart des nations. La planète devrait atteindre le seuil de +1,5 °C par rapport à l’ère préindustrielle autour de 2030, soit dix ans plus tôt que la précédente estimation réalisée en 2018. Au rythme actuel, le monde se dirige plutôt vers +4 °C ou +5 °C.
Si aucun continent n’est épargné par les changements climatiques, ce sont pourtant pays les plus pauvres qui sont les plus vulnérables face aux événements climatiques extrêmes. D’après le Haut Commissariat aux Réfugiés des Nations Unies, ce sont près de 26 millions de personnes qui sont déplacées chaque année à cause d’évènements météorologiques extrêmes. Les causes de la migration sont souvent complexes et entremêlées : le réchauffement climatique n’est qu’un élément parmi d’autres pour expliquer les dynamiques migratoires.
Depuis 2020, la Commission européenne travaille sur un nouveau règlement sur la politique migratoire de l’UE, le Pacte européen sur l’Asile et la Migration, qui est principalement axé sur le contrôle aux frontières et le renforcement d’une politique sécuritaire.
Tous les échanges ont été enregistrés : retrouvez le débat en podcast très bientôt !
Alors vous aussi prenez la parole !
Parce que mettre un bulletin dans l’urne tous les 5 ans ne suffit pas à faire vivre la démocratie, exprimez-vous : en ligne ou pendant nos débats.
Le projet Mindchangers est un dispositif de soutien financé par la Commission européenne (CE) dans le but de renforcer les connaissances et l’engagement des citoyens sur les Objectifs de développement durable (ODD).
Le principal but de ce projet est le renforcement de l’engagement des jeunes citoyens européens et la prise de conscience de l’opinion publique en faveur de l’Agenda 2030 par des actions de communication ainsi que le renforcement des capacités des collectivités territoriales et des organisations de la société civile.
Axe 1 – La recherche
Une étude sur les ressorts de l’engagement des jeunes dans les 6 régions européennes partenaires du projet a été lancée en 2021 pour alimenter les réflexions et les pratiques des acteurs régionaux accompagnant l’engagement des jeunesses.
En Auvergne-Rhône-Alpes, c’est une équipe de 3 chercheurs de l’université Toulouse 2 Jean Jaurès qui a été mobilisée. Cette dernière a participé à l’élaboration et à l’analyse d’une grande enquête à destination des jeunes et mené des entretiens avec des jeunes du territoire mais aussi des acteurs jeunesses de la région.
Des temps d’échanges et de valorisation découleront de ces actions de recherche et une synthèse européenne ainsi qu’un guide pratique à destination des acteurs jeunesse seront produits afin de les inspirer et d’orienter leurs actions.
Axe 2 – Appui aux acteurs
Dans chaque région, deux appels à projets sont prévus pour financer des projets menés par des collectivités et des associations locales avec des jeunes et à destination des jeunes.
En Auvergne-Rhône-Alpes, les structures lauréates bénéficient d’un accompagnement collectif avec RESACOOP.
Les initiatives soutenues par le projet Mindchangers dans les six territoires impliqués contribueront à une campagne de communication visant à mobiliser les jeunes Européens sur la réalisation des ODD. Cette campagne s’appuiera sur des événements régionaux hautement fréquentés par les publics jeunes, et développera nombre d’activités sur les réseaux sociaux pour démultiplier l’écho des activités. Des échanges d’expérience entre jeunes ayant participé à des initiatives lauréates en Auvergne-Rhône-Alpes et dans les 5 territoires européens partenaires seront également organisés.
Axe 3 – Communication
En synergie avec les 2 autres axes, un large volet communication est conduit à la fois à l’échelle locale par RESACOOP et à l’échelle européenne avec les partenaires des 5 autres pays impliqués. Les objectifs ? Rendre visible et valoriser les initiatives régionales et l’engagement des jeunes Européens mais surtout encourager les jeunes à se mobiliser et à devenir des «mindchangers», des ambassadeurs du changement, à travers 3 principes
L’appel à projet actuel est ouvert jusqu’au 31 mai 2022 !
Tous les documents de l’AàP sont sur le site de Mindchangers.
Les partenaires européens :
Mindchangers c’est avant tout un projet de dimension européenne, mené dans 6 pays :
– l’Allemagne,
– la Belgique,
– l’Espagne,
– la France,
– l’Italie
– et la Roumanie.